La pièce, écrite en français, est traduite en japonais par Shintaro Fujii, Maître de conférences en études théâtrales, Faculté des lettres, des arts et des sciences, Université Waseda, Chercheur et membre du comité exécutif du GCOE (Global Centre of Excellence), Institut de recherche théâtrale, Université Waseda.
Le sentier des fleurs est, littéralement, au Japon, le chemin que parcourt le sumo entre le vestiaire et le tapis de combat.
Ici c’est celui emprunté par la personne qui parle. Volontairement isolée dans le silence, la nudité du lieu, les actions minimales, elle pousse le dépouillement jusqu’à l’extrême pour laisse venir une nouvelle vie. Ce sont alors d’autres voix – rêvées ou réelles, pensées, souhaitées – qui se croisent, des figures animales ou légendaires qui tissent l’imaginaire, sa propre voix aussi, régénérée. Elles sont le chemin de sa réappropriation du monde, de sa renaissance à la vie, à l’écriture aussi. Comme si l’individu, par la recherche de la plus grande épure, ne pouvait que toucher à l’universel – l’amour, l’enfance, la mort.
Yan Allegret livre un texte poétique sur un cheminement individuel, comme en écho à la création du monde.